Que faire ?

La buvette de la Motte vous désaltère tout l’été !

Après avoir gravi la colline de la Motte et ses 371 mètres de dénivelé positif, vous prendrez bien un petit rafraîchissement ? Les responsables ont officiellement ouvert la buvette. Loric Allainé, saisonnier, accueille les promeneurs de 14 h à 18 h pour leur proposer glaces et boissons fraîches.
Température idéale et le soleil qui fait sa première apparition du week-end. Nous avions réuni toutes les conditions pour monter à la Motte ce dimanche après-midi. L’occasion de profiter de sa buvette, officiellement ouverte depuis samedi 1er juillet.

Si le temps était gris pour son premier jour d’ouverture et la chaleur loin d’être au rendez-vous, ce dimanche, les promeneurs étaient plus nombreux à faire l’ascension. Loric Allainé, saisonnier responsable de la buvette, a d’ailleurs vu passer un peu plus de monde sur sa terrasse, installée sous la treille, en contrebas de la Vierge qui culmine à 378 mètres d’altitude.

Un cadre bucolique, à l’ombre des arbres, où l’on trouve un peu de fraîcheur lorsque les températures atteignent des sommets. Sur un transat ou à table, visiteurs et sportifs pourront s’accorder une pause bien méritée.

La Chapelle de la Motte

À la fin du Xe siècle, les habitants construisent le Castrum Vesulium, détruit par Tremblecourt en 1595.On érige ensuite une croix en métal pour protéger les vignes. En 1854, la population construit une chapelle dédiée à la Vierge Marie, inaugurée par Cardinal Mathieu le 9 août 1857. On reconstruit la chapelle en 1967 après un incendie. Le 28 juin 1916, le curé Louis Saunier demande la permission d’ériger une statue de Saint-Michel pour protéger les Vésuliens. Les autorités accordent les autorisations, et on installe la statue avec un piédestal en pierre. On reconstruit son socle endommagé, et on nettoie et repeint la statue. On reconstitue également la lance de Saint-Michel, dérobée précédemment.

Un chemin de croix jalonne le sentier d’accès. Cette restauration s’inscrit dans le programme d’entretien des monuments de la ville.

La Motte est considérée comme un lieu de pèlerinage et un sanctuaire. Elle subit un incendie, puis est reconstruite en 1967. La chapelle abrite une statue de la Vierge en bronze peint de couleur blanche, haute de 3,50 m.

Profiter de la navette !

Lundi 25 juillet à 14h40 lancement des navettes à destination de la Motte.

Chaque vendredi, un véhicule conduit – sur demande – les Vésulien (ne) s de plus de 70 ans ou à mobilité réduite au sommet du site. Un lecteur préférerait un téléphérique. Utopique ? D’un point de vue technique non, financièrement, c’est plus compliqué.La Motte, parole de Vésulien, « elle se mérite. » Comprenez, il faut y grimper à pied pour espérer admirer la ville et ses alentours depuis « ses » 371 mètres d’altitude. Pour ceux qui n’ont plus la chance d’avoir de jambes assez solides pour les porter jusque là-haut, Moova, le réseau de bus de l’Agglomération vésulienne, propose une navette qui permet de rejoindre la Motte en toute simplicité chaque vendredi. Elle part de l’arrêt République, du côté du jardin anglais.

1 € le voyage

Elle est réservée aux plus de 70 ans et aux personnes à mobilités réduites, au tarif de 1 € le voyage. La navette peut passer chercher à leur domicile les personnes de plus de 75 ans qui le souhaitent.

Le poisson d’avril du maire

Un Vésulien nous sollicite et fait part de son interrogation : « Une navette pour monter les personnes âgées sur la Motte de Vesoul, c’est bien, mais est-ce trop ambitieux d’envisager un funiculaire ou des œufs comme à la montagne ? C’est ce qui fait le charme de Porto ou Lisbonne avec pourquoi pas un restaurant à l’arrivée ? » Cette interrogation avait valu un poisson d’avril en 1972. Certains y ont cru. Le maire de l’époque, Pierre Rénet, avait imaginé un téléphérique reliant le Sabot de Frotey-lès-Vesoul à La Motte , soit 1 100 mètres pour un trajet de 15 minutes avec l’aide de la télévision de l’époque. Reste le coût, faramineux, ou encore l’implantation dans le paysage. Côté environnement, c’est moins polluant qu’un camion (et sans doute plus sécure). Mais d’ici à ce qu’il y ait une télécabine, de l’eau devrait encore couler sous les ponts. De quoi faire de nouveaux poissons d’avril…

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